Les censeurs y voyaient un inceste entre la mère et le fils. Marais s'éloigne de Cocteau. La critique est dure pour l’auteur et cruelle pour son acteur : « C’est un acrobate, un point c’est tout », en parlant de la scène finale où chaque soir Marais meurt en tombant à la renverse du haut d’un escalier dans une chute spectaculaire, après avoir tué la reine. Toujours en conflit avec la Comédie-Française, Marais ne peut pas jouer Renaud et Armide de Jean Cocteau ; ce dernier est à nouveau victime d'une cabale, vraisemblablement menée par les collaborationnistes, et les représentations sont rapidement annulées. C'est bon pour le moral, La compagnie créole, Descendu de son cheval, Marais change de registre en s’essayant dans le film d’espionnage, interprétant un agent secret dans le doublé Stanislas en 1963 et 1965. Marais est toujours demandé mais dans ce genre il ne convaincra pas entièrement et le succès lui sera mesuré. Elle préfère l'amour en mer, Philippe Lavil, Dans sa dernière biographie, Jean Marais révèle qu'il est né d'une liaison de sa mère avec un homme marié, de la bourgeoisie cherbourgeoise. Les trois cloches, Les compagnons de la chanson, Après un séjour en pensionnat religieux réputé pour sa sévérité, Jean quitte la scolarité en classe de seconde, âgé de seize ans, pour entrer dans la vie active. J'ai rendez-vous avec vous, Georges Brassens, Tout le monde est malheureux, Roch Voisine, Version par la suite contredite par un ami médecin de son père, le docteur Hervé. Le poinçonneur des lilas, Serge Gainsbourg, La ballade des baladins, Gilbert Bécaud, Emmène-moi danser ce soir, Michèle Torr, Une exposition Jean Marais, l'éternel retour lui est consacrée au Musée de Montmartre, du 4 novembre 2008 au 3 mai 2009, afin de saluer sa mémoire, dix ans après sa mort. C'est la première fois qu'une telle fonction est donnée à un comédien aussi jeune (il a moins de quarante ans). La non-demande en mariage, Georges Brassens, Mauvaises notes, conduite dissipée : il est renvoyé. Le galérien, Les compagnons de la chanson, » Douglas Fairbanks, le Zorro du cinéma muet, et Mary Pickford, pour sa grâce juvénile, sont aussi ses stars préférées. $0.00 $ 0. Au début des années 1950, il avait fait l'acquisition d'une grande propriété à Marnes-la-Coquette, mitoyenne du parc de Saint-Cloud, où il fit édifier un long pavillon encadré de deux courtes ailes, « subtil mariage de classique français et de colonial anglais », et aménager un atelier dans un ancien pavillon de musique du XVIIIe siècle[12]. Chérie ! En 1943, Marais joue un Tristan moderne dans L'Éternel Retour de Jean Delannoy. L'homme des marais, Niagara, À son retour il quitte définitivement la Comédie-Française en 1953, exaspéré après une altercation avec l'administrateur Pierre-Aymé Touchard qui voulait l’obliger à jouer malgré lui le rôle de Roméo dans une adaptation de « Roméo et Juliette » qu'il n'aimait pas. Le chanteur masqué, Patrick Sébastien, Je t'aime moi non plus, Serge Gainsbourg, En 1969, quelle ne fut pas sa joie lorsque Marcel Cravenne lui demanda enfin d’être l’interprète du rôle de Renaud dans la version télévisée de la tragédie de Cocteau Renaud et Armide, rôle dont il avait été privé en 1943. La suite du scandale est proprement spectaculaire, décrite dans la biographie d’Henry-Jean Servat  : Jean Marais, croisant Alain Laubreaux le soir du 12 juin dans un restaurant, 80 boulevard des Batignolles (Paris), « lui cassa la figure » comme il l’avait annoncé. Après avoir échoué au concours d'entrée au Conservatoire, en 1936, il étudie chez Charles Dullin, au théâtre de l'Atelier. La rivière de notre enfance, Claude-Michel Schönberg, Les brunes comptent pas pour des prunes, Christophe Maé, En 1941, Jean Marais entre à la Comédie-Française mais n’y joue pas, à la suite de ses démêlés de contrat avec « le Français », provoqués par son engagement illicite pour un film de Marcel Carné Juliette ou la Clé des songes, qui ne fut réalisé qu’en 1950 avec Gérard Philipe. Projet abandonné. Ainsi, en 1981 il refuse le rôle d’un Jules César « un peu trop folle » à son goût (il est remplacé par Michel Serrault) dans le film de Jean Yanne : Deux heures moins le quart avant Jésus-Christ, alors qu’il aurait souhaité tourner avec Jean-Jacques Annaud dans La guerre du feu. Quand il est mort le poète, Michel Berger, Dans le soleil et dans le vent, Nana Mouskouri, En 1941, au théâtre des Bouffes-Parisiens, Marais se lance pour la première fois dans la mise en scène de Britannicus, la tragédie de Racine, réalisant les décors et costumes. Vous qui passez sans me voir, Tina Turner, Sculpteur, il réalise en 1967, entre autres, une évocation du Passe-muraille. Il pleut sur mes lunettes, Mireille Mathieu, En 1948, Marais quitte l’appartement de Cocteau au 36 rue de Montpensier, sous les arcades du Palais-Royal, pour la péniche Le Nomade, 78 boulevard Koening à Neuilly-sur-Seine, avant d'habiter en 1954 dans sa maison de Marnes-la-Coquette. Quasiment nu, couché devant la scène, Jean regardant droit dans les yeux imposait le silence aux spectateurs qui chuchotaient ou ricanaient. De l'autre côté de la rue, Edith Piaf, Le marchand de bonheur, Les compagnons de la chanson, Le lion est mort ce soir, Henri Salvador, En mars 1957, pour le Gala de l'Union des artistes au Cirque d'Hiver (Paris), Marais présente un dangereux numéro de haute voltige, sans harnais de sécurité, au sommet d'une perche flexible à dix-huit mètres du sol, pour prouver que «les artistes peuvent ne pas tricher». Avec les filles je ne sais pas, Philippe Lavil, La chanson des vieux amants, Francis Cabrel, Toutes les nuits j'conte les jours, Nicolas Peyrac, Faites votre choix parmi les films, séries TV, reportages ou documentaires qui seront diffusés ce soir à la télé et concoctez-vous une soirée TV réussie ! Le cimetière des élephants, Eddy Mitchell, Elle chantait ma vie en musique, Yves Montand, C'est le début d'une nouvelle destinée, à quarante-six ans. Des jonquilles aux derniers lilas, Hugues Aufray, Le jardin extraordinaire, Charles Trenet, » déclare-t-il à Gilles Durieux, auteur d’une biographie de l'acteur. Toujours un coin qui me rappelle, Eddy Mitchell, Hello, le soleil brille, Charlelie Couture, Jean Marais ne le reverra que près de quarante ans plus tard ; sa mère lui avouera alors que son vrai père était en fait son parrain, présenté comme étant son oncle, Eugène Houdaille[2]. Entre 1942 et 1944 Jean Marais a une liaison avec l'actrice Mila Parély, qu'il manque d’épouser ; Cocteau, compagnon de l'acteur, était d'ailleurs d'accord avec cette union décrite par Marais dans deux de ses livres, Histoires de ma vie (ses Mémoires) et L'Inconcevable Jean Cocteau. Et si j'parlais des filles, Edith Piaf, Tous les garçons et les filles, George Harrison, Répartition des décès depuis 1970. Les moulins de mon coeur, Gérard Lenorman, Nous nous sommes tant aimés, Simon et Garfunkel, À L’Isle-Adam (Val-d’Oise), sa statue de Siaram en bronze est présente dans la perspective de l'Allée Verte. Dix ans plus tard, en 1948, Cocteau donna une version cinématographique de la pièce avec un Jean Marais déjà âgé de trente-cinq ans dans le rôle du fils, et, dans le rôle de la mère Yvonne de Bray pour laquelle Marais avait une admiration débordante. Il démarre comme figurant en 1933 dans les films de Marcel L'Herbier. Soit Jean Marais avait oublié, soit il ne voulait pas en parler. Il écrit quelques livres, contes et poèmes, dont ses Mémoires, Histoires de ma vie. We Don't Need Another Hero, Sylvie Vartan, Je me suis fait tout petit, Georges Brassens, Il est apprenti chez un fabricant d’appareils de radio, puis à l’usine Pathé de Chatou. Tu peux préparer le café noir, Gilbert Montagné, Marais « refusa d’entrer dans le cercle infernal de la drogue, révélant ainsi un trait constant de son caractère, son indépendance totale à l’égard de tous et de tout. Durant la « drôle de guerre », il a pour mission de guetter l’arrivée des avions allemands du haut d’un clocher à Roye ; il y sera oublié par sa compagnie jusqu’à la débâcle et l’armistice. … Ce bronze, figé dans un mur de la rue Norvins à Montmartre, devant la maison de Marcel Aymé, auteur de la nouvelle éponyme, a été inauguré sur la place en 1989. D'abord jockey, Serge Alaya se lance dans la chanson en 1966, avant de jouer aux côtés de Jean Marais dans le film Sept hommes et une garce (1967)[5]. Que Marianne était jolie, Lucienne Delyle, En 1968, il semble délaisser pour un temps le grand écran et privilégie dès lors le théâtre où il met en scène, en réalisant les décors et costumes, Le Disciple du Diable de George Bernard Shaw, par fidélité à Cocteau qui avait écrit l’adaptation en français en 1962. En 1938, Cocteau lui écrit rapidement une pièce sur mesure : Les Parents terribles, qui devait sceller le destin théâtral de Marais et lui donner la reconnaissance de la profession. Jacques Dutronc, Gentleman cambrioleur. Été 1939 : Jean Marais est mobilisé, affecté à la base de Versailles puis transféré dans la Somme. Cerisier rose et pommier blanc, La compagnie créole, J’aime m’en approcher, je respecte l’artiste, je l’aime, j’aimerais lui ressembler. Je suis née ce matin, Michèle Torr, Se faisant appeler Morel, elle adopte le prénom d'Henriette puis de Rosalie. On parle d’une nouvelle « Querelle des Anciens et des Modernes », d’une nouvelle « bataille d’Hernani ». Le 12 mai 1941 François Vinneuil, alias Lucien Rebatet, auteur antisémite, signe un article intitulé « Marais et marécage » affirmant que cette pièce « est le type même du théâtre d’invertis ». J't'aimerai quand même, Jean-Jacques Goldman, Marais reconnut qu’il manquait de métier et se résolut à travailler dur pour remplacer son physique par le talent. Supplique pour etre enterré a là plage de Sête, Jacques Brel, J'irai pleurer sous la pluie, Hugues Aufray, En 1973, sur le petit écran, il retrouve le succès pour sa huitième et ultime collaboration avec André Hunebelle dans le téléfilm en sept épisodes : Joseph Balsamo. J'ai encore rêvé d'elle, Il était une fois, Biographe de l’acteur, Sandro Cassati précise que la mère de Jean, d’origine alsacienne, fut recueillie par sa tante et prit le nom d’Henriette Bezon, nom officiel qu’elle utilisa pour son mariage en 1906, à Neuilly-sur-Seine. The Sound of Silence, Alain Souchon, La maison près de la fontaine, Patrick Fiori, Bridge Over Troubled Water, Simon et Garfunkel, Bohémienne aux grands yeux, Jacques Martin, En septembre 1998, répondant à une interview de Denis Taranto, paru dans Paris-Match du 11 novembre 1998, Marais dit : « Je me fiche de la postérité » ; « ma postérité c’est Jean Cocteau ». Le tournage a été très difficile à réaliser car Cocteau souffrait d’une grave maladie de peau. La légende de la nonne, Georges Brassens, Le 17 janvier 1977, au théâtre Antoine à Paris, Marais mettra en scène Les parents terribles et interprétera, cette fois à l’âge de 64 ans, le rôle de Georges, le père de Michel. Le réalisateur André Hunebelle, présent dans la salle, remarque sa performance et lui propose de mettre à profit son sens de la cascade. Je ne suis pas bien portant, Florent Pagny, Les voyages en train, La Grande Sophie, On n'est pas la pour s'faire engueuler, Gilles Vigneault, Pauvre petite fille riche, Claude François, Le film reçoit le Lion d'argent à la Mostra de Venise. Tasty, BuzzFeed's popular cooking brand, delivers both comforting and healthy weeknight dinners for meat-lovers, vegetarians, and vegans alike, plus treats like ice cream, chocolate desserts, and rainbow recipes galore. Alain Laubreaux, le 19 mai, poursuit dans le même journal ce travail de destruction, accusant la pièce de décadence et de perversité. Moment d'intense émotion, d’autant plus que sa santé se dégrade. Ca fait rire les oiseaux, Les compagnons de la chanson, Marais met en scène et joue aux côtés de Jeanne Moreau dans la pièce de Cocteau, créée en 1934, La Machine infernale. Une nuit sur mon épaule, Stephane Sanseverino, La goualante du pauvre Jean, Luc Plamondon, Au cours des années 1980 et 1990, il poursuit son abondante carrière au théâtre et monte en 1983 le spectacle Cocteau-Marais qu’il interprète seul en scène pour faire revivre la mémoire de ce poète de génie. Claude François, En 1960, il retrouve à nouveau Bourvil et André Hunebelle dans Le Capitan, puis enchaîne une série de films de cape et d'épée dont Le Capitaine Fracasse en 1961 ou encore Le Masque de Fer d'Henri Decoin en 1962, son dernier film du genre, où il interprète, à presque cinquante ans, le rôle de d’Artagnan vieillissant.